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17 février 2015

Le musée de la soie à Saint Hippolyte du Fort

Saint Hippolyte du Fort est une petite bourgade sise aux pieds des Cévennes dans le Gard. 

Il y a fort fort longtemps, le commerce de la soie était partie prenante dans la vie active et commerçante du coin. 

Le pirate et moi sommes allés en apprendre un peu sur les techniques de la fabrication des tisssus en soie.

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 Pas de chance, en cette période, il n'y a pas de vers; ceux ci, fins gourmets, ne mangent que des feuilles de mûriers et bien sûr en cette période hivernale, c'est la disette.

Mais nous pouvons analyser des cocons de soie fabriqués par les vers, quand la chenille entre en processus de transformation afin de devenir papillon

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 Nous apprenons que les cocons sont crées par un seul fil de soie, qu'il ne faut pas rompre. C'est donc pour ça que les chrysalides sont ébouillantées, vivantes, car si le papillon commence à vouloir sortir, c'est trop tard, le fil sera craqué.

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 Une échaudeuse donc

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 Des bassines de dévidage industriel. Les cocons étaient placés à l'intérieur afin que le fil soit donc dévidés.

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 Les paniers servant à récuperer les précieux trésors de soie. 

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 La photo est mal prise; mais cette affiche me semblait intéressante. Il est précisé en bas que tous les agriculteurs possédant des mûriers et n'exploitant pas le ver à soie, devaient les vendre à qui voulait. C'est dire l'importance économique du marché de la soie!

Pasteur lui-même est intervenu à Saint Hippolyte même (il s'est installé à Alès aussi entre 1865 et 1870)  afin d'éradiquer la maladie qui décimait la population de vers, la pébrine.

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 En partant d'un simple fil tout blanc, voici un exemple de tout ce qu'on peut faire. 

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 Les bas de soie qui on fait les beaux jours de ces dames de la société des années 30.

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 Une machine à tisser; bon il y a en a de toutes formes et de toutes sortes, de simples petites à de giganstesques pouvant tisser grand nombre de fils en même temps

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 C'est un tout petit musée qui ne paye pas vraiment de mine; mais son but est atteint puisqu'il nous en conte sur les vers à soie et la façon dont ils ont pu être exploités. Nous pouvons voir et écouter un petit bijou de film datant de 1939 sur cette industrie. On nous parle aussi des conditions de travail des femmes, qui étaient très pénibles. Les pauvres étaient sujettes à de nombreuses maladies pulmonaires liées à la chaleur humide et à l'odeur nauséabonde des chrysalides en décomposition appelée "odeur de fileuse".

Les enfants n'étaient pas épargnés et travaillaient aussi dès que possible. En 1841, un loi interdit le travail des enfants en dessous de 8 ans; et les obligent à aller à l'école après leur journée déjà bien harassante de travail. En 1848, le travail en dessous de l'âge de 13 ans est interdit, mais bien sûr fort peu appliqué. 

Les infos c'est par là! 

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