Le musée du Louvre

Evidemment, aller à Paris sans aller au Louvre, c'est comme partir à Rome sans déguster une glace. Non, non, ne me parlez pas du Colisée, ni de la Fontaine de Trévi, ou encore de la Cathédrale Saint Pierre, l' italie c'est d' abord les gélati!

Bref, Crunch voulait voir enfin le plus grand musée du monde et ses huit siècles d' Histoire derrière lui.

Son entrée : la fameuse pyramide de verre commandée par François Miterrand en 1983; mais ouverte au public le 1er Avril 1989.

Armez vous de patience, la file d'attente est longue, on se croirait à Disneyland; la musique niaise, et les odeurs artificielles de barbecue en moins, ...Les gens font la tronche comme d'habitude, mais dans le calme, donc ça va. Crunch et moi profitons de la douce brise printanière, prenant quelques couleurs au soleil. (Surtout moi huhu!)

 Nous apprenons que le palais était à la base une simple forteresse (1190) érigée pour défendre la muraille occidentale de Paris. Dans les sous-sol se tient une petite expo, retraçant ses débuts. 

 Nous voici devant les fondations de ce qui a été une des grandes résidences royales de Paris, tout de même.

 Il y a des inscriptions lumineuses sur les murs qui ne nous ont pas interpellées, on a dû louper l'info explicative sur leur intérêt.

Nous prenons le temps de flâner autour des mille et uns objets peuplant l'exposition égyptienne. Franchement, j'ai été bluffée par la richesse de celle-ci. Evidemment, je vous la fais courte, mais si on est fan de l'Egypte Antique, c'est là qu'il faut aller. 

Le parcours est très bien fait, couvrant les 32 dynasties qui gouvernèrent l' Egypte du IVème millénaire à la conquête romaine.

Il y a de tout, tout et un peu plus que tout à l'instar de feu Le Quid; des objets de la vie quotidienne, des momies, des sarcophages..

 Le génie de la crue du Nil (en bronze), qui apporte une table d'offrandes; afin que le fleuve continue à apporter prospérité aux égyptiens.

Statue du Dieu Horus 

 Nous devons presser le pas, l'heure tourne, et il reste tant de choses à voir. En cherchant les salles de peintures, nous tombons nez à nez avec cette douce merveille, j'ai nommé : La victoire de Samothrace. Elle vient de l' île du même nom, Samothrace donc, située dans la mer Egée. Je ne vous raconte pas l'histoire de cette statue à la tête et aux pieds manquants, le site du musée le fait bien mieux que moi.

Elle représente la déesse Niké, qui personnifie la victoire posée, à l'avant d'un navire.

 Nous traversons de muliples salles, aux murs chargés d'oeuvres inestimables...

La Cène peinte par Philippe de Champaigne vers 1652.

 Louis XIII bien entouré par la France et la Navarre, représentées par ces deux femmes; ici l'artiste est Simon Vouet.

 Catherine de Médicis elle-même; à l'air avenant comme vous pouvez le constater.

 Je ne peux pas tout mettre, mais la salle du cycle de Marie de Médicis, femme d'Henri IV, ayant commandé 24 tableaux à Rubens (Pierre Paul de son prénom), est juste époustoufloutante. Les tableaux représentent donc la vie de la reine. Tout y est, la liste de tous les tableaux est très bien décrites sur Wikipédia, on clique ici.

Je n'ai pas de photos malheureusement...Il faudra que je revienne heureusement!

Je passe non pas du coq à l' âne mais de la reine à l'empereur, Napoléon et son sacre. Ce tableau, "Le Sacre de Napoléon"  est peint par David qui était le peintre officiel de Napoléon 1er. Ca ne se voit pas sur la photo, mais la toile est juste immense, près de 10 mètre par plus de 6.

 La voici, la plus connue des pensionnaires du musée : La Joconde, moins communément appelée par son vrai nom Lisa Gherardini. Surprotégée, il est difficile de l'approcher, entre les barrières et la vitre de verre, que je suppose blindée?

" Le Radeau De La Méduse", de Gericault. Répresentation d'un drame de la marine française, le naufrage de la Frégate Méduse, aux larges des côtes du Sénégal. Tous les modèles sauf un sont des cadavres prêtés par l'hôpital Cochin; le modèle vivant n'étant autre que Eugène Delacroix lui-même, ami intime du peintre. C'est le naufragé au bras gauche étendu au centre de la toile.

 Delacroix et " La Liberté Guidant Le Peuple" fait suite; Elle représente la période assez connue des Trois Glorieuses, soulèvement populaire parisien contre Charles X.

Il faut bien terminer l'article; j'ai vraiment l'impression d'avoir sabordé toutes les richesses qu'on peut aborder dans ce musée aux allures de temple dédié aux arts; tellement j'ai élagué mes informations. 

Le Louvre est un mastodonte, il vous faudre minimum une journée pour en visiter, non pas l'intégralité, mais tout du moins une bonne partie. Il y a du monde, mais on ne se marche pas dessus, vu la taille des salles. 

Seul bémol, je ne sais pas si c'est fait exprès, mais il est difficile de faire des photos, tant par le manque de luminosité adéquat, ou le positionnement des toiles, et autres oeuvres d'art. 

Je mets le lien, mais je suppose que tout le monde sait où le trouver...Allez y, il faut l'avoir dans une vie...