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Vivre, partir, découvrir...
9 avril 2015

Les concluses de Lussan

Nous sommes en 2015 après Jésus-Christ. Toute la France est occupée par les touristes...Toute ? Non ! Un village peuplé d'irréductibles habitants résiste encore et toujours à l'envahisseur.

Bon, c'est totalement faux, il suffit qu'il fasse beau pour que les petits chemins caillouteux qui mènent à L'Aiguillon, petite ruisseau bien sec l'été, soient pris d'assaut. 

Crunch et moi avons profité du long week-end de Pâques pour aller y faire un tour, habitant vraiment pas loin. 

Il y a  fort fort longtemps, l'eau était partout. Lorsqu'en des milliers d'années, elle s'est retirée, elle a laissé de drôles de tracés dans la roche calcaire appelés par ici les concluses.

Là nous sommes sur le belvédère, donc plutôt très haut, et comme toujours la photo ne rend pas justice à la réalité.

Si vous l'agrandissez, vous verrez que l'eau a creusé des trous plus ou moins grands dans la roche, les marmite de géant.

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Crunch prend la pose de bonne grâce, il a l'habitude du dégainage rapide de mon Nikon One rose fillette

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Du point de vue, s'offre à nos pieds (et nos yeux) un tout petit itsy teeny weeny tout petit petit, non pas bikini, mais chemin ma foi aux airs plutôt bucoliques..Nous ne résistons pas et décidons de le suivre.

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Des grottes, autrefois peuplées par les oiseaux sont visibles; trous plutôt surprenant donnant aux blocs de calcaire des allures de titans aux yeux grands ouverts.

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Après une descente qui m'a parue longue, nous arrivons près du lit de la rivière.

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 Le spectacle est juste sublime. L'eau est bleu-vert, on se croirait dans un atoll sur une île paradisiaque. Je ne nomme pas La Martinique pour ne pas être taxée de chauvinisme, mais j'y pense fortement..

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Crunch ne résiste pas à l'envie d'aller voir plus loin; hop côté pile!

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 Et côté face!

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 Entre les deux, il m'a dit que le chemin continue joliment, et que donc il faudra qu'on revienne. Il paraît qu'en continuant la promenade nous pouvons tomber nez à nez avec un menhir géant... 

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 Preuve que j'étais là aussi. Mal fagotée, et comme d'habitude un de mes nénés essayant de se faire la malle.

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Bon il paraît que quand il y a une descente, c'est qu'il faudra songer à la remontée...Si j'ai eu un fol espoir que la route puisse faire une boucle, et que nous arriverions à notre voiture sans avoir à retourner sur nos pas, il a été vite calmé par Crunch bienveillant, m'annonçant l'horrible vérité avec moults ménagements. Là ça ne se voit pas, mais ça monte un brin...Après un court instant de panique, je me suis jetée dans la bataille et c'est finalement plutôt à l'aise de que je suis remontée. Avec des ballerines aux pieds, of course, sinon ce n'est pas drôle.

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Pour info, depuis le belvédère jusqu'au lit du ruisseau, il n' y a qu' 1km100 (environ 30 minutes avec des Monstros). Mais le chemin est caillouteux à souhait, et une descente équivaut à une remontée (toujours avec les mêmes cailloux.) La ballade vaut le coup, n' hésitez pas si vous passez dans le Gard, mais équipez vous de baskets ou autres chaussures de randonnées.

PS : toute ressemblance de la première phrase de ce billet avec une célèbre introduction de bande-dessinée parlant d'un petit et d'un gros héros gaulois serait purement fortuite. ;-p

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Commentaires
M
wahou superbe!
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