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Vivre, partir, découvrir...
26 juin 2015

Les mines de sel de Bex

Alors déjà, on prononce correctement, à savoir " Bé" et pas "BeX", comme nous l'avons gentiment entendu en arrivant sur les lieux. 

Bex se trouve dans le canton de Vaud en Suisse. Nous avons donc profité de notre déplacement par là-bas pour aller voir ces salières géantes de plus près. 

La visite doit être réservée, suivant la langue que vous désirez entendre; c'est assez simple en passant par leur site internet, qui se trouve ici.

L'entrée vous délestera de 20 euros par adulte, et 12 euros par enfant à partir de 5 ans et jusqu'à 15 ans. C'est plutôt cher vu comme ça, mais en passant par le site " Leman Tourisme" que vous trouvez par là , j'ai pu bénéficier d'une petite réduction. Les promotions ne sont pas toujours les mêmes, alors ça se trouve qu'aujourd'hui, l' entrée à ce site n'est plus à tarif réduit. 

Bref, venons en à nos moutons salés. 

Après de tous petits détours, autour de champs de vignes aux allures paisibles, nous voici arrivés près de la montagne où se trouve ces mines. C'est joli, à n'en pas douter!

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En attendant de pouvoir entrer, nous sommes curieux de savoir quel sera notre mode de transport; visiblement le petit train!

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 Le tour de la micro boutique fait, on s'occupe comme on peut. On s'est bien couverts, car même s'il fait chaud dehors, en sous-sol, ils annoncent autour de 15 degrés.

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C'est à pieds que commence la visite; nous voici dans une grande salle, qui est en ancien réservoir creusé en 1826, où l'on peut voir un film nous relatant l'histoire de ces mines, et plusieurs maquettes explicatives autour de l'extraction du précieux or blanc. 

 

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Nous suivons la guide qui nous accompagne plus bas, nous descendons dans les tréfonds de la terre. Bon en fait à 450 mètres tout de même en dessous de la surface. 

Nous prenons un drôle de petit train! Nous voici serrés comme des sardines à l'avant! Le couloir est très étroit, nous pouvons toucher les murs sans même tendre le bras. 

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 La descente dure assez longtemps, j'ai trouvé; peut-être dû à l'inconfort des sièges.

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 La visite se poursuit, de salles en salles, de machines en machines. 

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 Nous en apprenons beaucoup sur le sujet, à savoir qu'il est extrait 300 kilos de sel par jour; et que seulement 8 % de celui ci est destiné au sel de bouche, le reste étant pour les routes.

La dure vie des mineurs nous est contée aussi; les journées passées penchées à creuser la roche, à ne pas voir la lumière du jour (ils ont ensuite modifié les horaires de travail, car ils se sont rendus compte qu'il était très mauvais pour le développement moral de ne pas voir du tout le jour), avec cette espèce de boite sur le dos, pour porter ensuite sa "récolte"...

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La guide nous fait revivre l'histoire de cette mine; elle nous explique les moyens d'extraction, les systèmes ingénieux trouvés pour aller de plus en plus bas, et surtout de plus en plus vite afin de récupérer la matière précieuse.

Désormais, tous les employés sont considérés comme mineurs, même si au fond plus personne ne va creuser la roche; tout est automatisé, si j'ose dire.

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La visite est longue, je prends la pose pendant la pause..

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Même si nous n'avons pas vu beaucoup du précieux sel -le pirate a été déçu tout de même car il croyait, et moi aussi, que les pierres seraient couvertes de blanc salin, alors qu'en fait, il faut les "presser" pour en récupérer " la subtantifique moëlle".

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 Cette mine là n'est pas la seule de Suisse puisqu'à Bâle nous pouvons aussi trouver des récoltes de sel. D'ailleurs ils sont beaucoup plus productifs puisque c'est 100 tonnes par jour qu'ils extraient par là-bas.

Je suis surprise d'apprendre que le sel que nous voyons ici n'a pu être vendu que dans le Vaudois (la région donc) pendant des années car celui de Bâle avait le monopole sur la Suisse. 

En 2014, il y eût un référendum qui ouvrit donc le marché du sel de bouche provenant de cette mine partout en Suisse. Cependant Le sel tiré de Bex représentera seulement 30 % de mise sur le marché, contre 100 % pour celui de Bâle. C'est dire l'importante capacité de production! 

Pour ne pas perturber les acheteurs, habitués à leur marque de sel, le format originel de 1 kilo Bâlois sera toujours disponible à la vente.

052La visite se termine...Une partie ludique pour les enfants qui peuvent essayer quelques machines, une exposition de photos, et nous voici remontés à la surface. 

La guide est extraordinaire, c'est une passionnée ça se voit et ça s'entend..Elle tourne, virevolte, s'agite, rit, sourit, plaisante...Elle nous donnerait presque envie d'enfiler une tenue et de la suivre bien plus bas au creux de la Terre. 

Elle finit en nous disant que c'est au prix d'une bataille acharnée que cette mine est toujours ouverte, que c'est la dernière en Europe proposant celà; c'est à dire une mine où il y a plus de roche que de sel!( Parce qu'en fait, il est vrai que nous n'avons pas visité une mine de sel, mais plutôt une mine de pierres salées!)

Elle aura bien mérité son salaire...Eh oui, elle nous explique que ce mot vient de là, car à une époque pas si lointaine, le sel était une précieuse monnaie d'échange.

Nous ne regrettons pas du tout notre visite, ma foi plutôt intéressante, même si ce n'est pas non plus devenu un incontournable de nos vacances. L'avoir vu une fois me semble suffisant, maiis tout de même, si vous passez par ce magnifique Vaudois, arrêtez vous...

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